Le monde Minéral, celui de nos amies les pierres, et de leurs frères plus organisés les cristaux.
Le monde Végétal, celui de nos ancêtres les algues, de nos pères les arbres et de nos sœurs les plantes.
Le monde Animal, de nos frères vivants (des bactéries aux baleines!), si proches de nous.

Il y a trois mondes spirituels par ordre croissant de réalisation :

Le monde des Anges, nos doubles psychiques, nos amis, nos messagers, nos intermédiaires auprès du Divin.
Le monde des Archanges qui régissent et coordonnent les interventions de l'Esprit.
Le monde de l'Inconnaissable, de l'Immanence et de la Transcendance générateur de la vie sous toutes les formes. Domaine dont nous ne pouvons percevoir qu'une infime partie à travers ses manifestations par l'intermédiaire de la mère de tous les vivants "Marie" pour les uns "Kâli", "Shakti", "Terre-Mère", pour d'autres, chacun la nommant par le nom correspondant à son milieu socio-éducatif natal. Ou par le biais des avatars de l'Esprit, "Jésus" pour certains, "Bouddha" pour d'autres ou encore le "Grand Esprit".

Et il y a l'Homme qui est l'héritier des trois ordres physiques et qui est le fils du monde spirituel par grâce spéciale du Divin.
L'homme est le "lien". A la croisée des mondes, il a reçu la haute main sur notre mère la Terre et la régit à sa guise, mais il n'en est pas propriétaire, il ne fait que passer et doit rendre des comptes aux instances supérieures de la vie.
Intermédiaire entre les mondes physiques et spirituels, l'homme sur Terre est en phase d'accomplissement.

Participant des trois ordres physiques, il doit intégrer les parties minérales, végétales et animales pour les rendre au monde spirituel. Porteur d'une âme, étincelle spirituelle ancrée dans son cœur, il doit faire pénétrer la Lumière du Divin dans la matière. Il ne peut être entièrement spirituel, ni se préoccuper uniquement du matériel sous peine de passer à côté de sa mission et d'être obligé par son karma à revoir ultérieurement sa copie.

Les différents mondes sont reliés par l'Ether, subtil tissage de liens, de communications, de relations et d'interdépendance, un peu comme dans une étoffe; la chaîne, la trame, et les teintures.

Et, par dessus le tout il y a le "Divin" qui en anime l'ensemble mais n'est pas un Monde et, partant ne peut être pénétré, ni compris (c'est la base porteuse du chandelier à sept branches).

Parcours...

L'âme vierge d'impressions, androgyne, émanation de l'esprit, tombe dans la matière, c'est une "involution".
Elle va devoir réintégrer la lumière après avoir fait l'expérience du spirituel et du matériel, c'est son "évolution".
En final elle prendra place dans le Divin (réussite) ou sera brûlée (échec) c'est la "sublimation".

La divination, interprète les lignes de force psychique qui parcourent le monde auquel nous sommes tous liés. En faisant le tri des différentes influences, elles nous délivre ses sentences.

Mais il faut se rappeler que notre part de libre arbitre nous permet non pas de modifier le sort, mais de l'orienter dans un sens plus ou moins favorable à l'accomplissement de notre tâche ici-bas.

Nb : on peut "accepter" ou "refuser" son destin, on peut le réorienter par la "magie" (blanche ou noire, prières ou sortilèges), mais dans cette incarnation ou dans une autre, il faudra bien finir par l'assumer.

De fait selon la tradition, chaque âme, lorsque arrive le temps de sa réincarnation, inscrit sur la page droite du "Livre" les épreuves et les joies qu'elle doit éprouver lors de son passage terrestre. Sur la page de gauche du "Livre" est transcrit son "karma" résultat des actes et des intentions éprouvés et "non soldés" lors de précédents "passages".

La page de gauche est intangible, le karma doit être "purgé" dans une vie ou dans l'autre sous peine de s'alourdir inexorablement.
C'est ainsi que les "vieilles" âmes ont un lourd karma et que leur destin souvent semble inexorable, inflexible, en bénéfique comme en maléfique.
Les âmes "jeunes" ont plus de latitude, leur libre arbitre s'exerce pleinement. La page de droite est, elle, "modifiable" par les intentions, les prières, elle n'est donc pas fixe et cette "part" du destin est mouvante.

Les systèmes divinatoires nous permet par l'analyse du devenir de nous préserver des malheurs et de favoriser la venue des bienfaits qui sont ainsi "marqués".

Quant à la page de gauche, il faut garder en mémoire que le Divin n'exige de nous que ce que nous sommes capables de supporter. Le lourd fardeau d'un karma exigeant devient léger et très supportable lorsqu'il est dédié au Divin et que nous sollicitons son aide pour en rendre le poids plus léger.

Ainsi meurent les croyants de toutes les religions lorsque sous la torture de leur bourreaux (et on sait que l'imagination de l'homme n'a pas de limites pour inventer des supplices!) ils sourient en invoquant le "Nom Divin" à qui ils remettent leur âme, ressentant à peine les fers rougis qui leur écorchent la peau, le feu qui sublime leur corps ou les dents des lions qui les dévorent tout crus !