MYSTERE du FEU
La
"Guerre" est inscrite au plus profond du Coeur de l'Humain !
La "Voie du Guerrier" est un moyen d'atteindre le Divin.
Mais c'est du combat contre soi-même qu'il s'agit,
Contre tous les manques de conduite,
Toutes les erreurs de parcours,
Tous les mensonges,
Les faiblesses,
La haine,
L'envie...
UN
RÊVE "RENCONTRE" MYSTIQUE. Fayence, France, Pâques 1982. Il est à peu près six heures et demie, le matin. .... Une ville dans le futur (je dirais vers l'an 2000, 2010 ) située dans une vaste cuvette évasée. Elle a été entièrement dévastée par l'explosion d'une bombe atomique. Il ne reste debout que quelques rares pans de murs. Il fait gris, le plafond nuageux est uniforme et peu élevé, il ne pleut pas. Il y a peu de couleurs, tout semble uniformément gris. La ville n'est pas grande, plutôt qu'une ville, on dirait un gros bourg de province. Elle n'a pas de nom, je ne sais dans quel pays elle se trouve, toutefois, c'est probablement une ville européenne. On n'aperçoit rien au-delà des limites de la cuvette. Je suis dans un char ultra moderne se déplaçant silencieusement. Deux ou trois personnes sont avec moi, je suis le chef de char. Nous sommes habillés de gris clair (une combinaison), mais ce n'est pas un uniforme, plutôt un vêtement commode. Nous ne sommes pas des soldats mais des personnes chargées d'une mission particulière. Le char est également gris clair, il possède une tourelle avec un canon laser, mais ne semble pas avoir de roues, comme s'il se déplaçait sur coussin d'air, il est (semble) redoutable. Les liens qui nous unissent sont ceux de camarades de combat, il n'y a pas d'amitié ou de relations intimes entre nous. Je ne les connais pas, je ne sais pas leur nom, je ne les vois pas et ne les ai jamais vus. Ils m'accompagnent et font leur travail sans que j'aie à leur ordonner quoique ce soit. Je suis toutefois le responsable du véhicule et de la mission. C'est moi qui suis chargé du canon et qui indique la direction. J'ignore qui nous a confié cette mission, tout ce que je sais, c'est qu'elle est essentielle pour l'avenir de beaucoup de gens, peut-être du pays tout entier. L'objectif est de retrouver l'impact originel de la bombe. Celui-ci une fois trouvé, la guerre pourra être annulée, et ses effets effacés. Il est probable qu'alors la ville ne sera plus détruite (pas reconstruite, simplement elle n'aura pas été bombardée ). Je sais que la récompense, en cas de réussite, sera immense, mais pour l'instant, seule compte l'accomplissement de la mission. Il n'y a en nous aucun sentiments, pas de haine pour l'ennemi, ni désir de vaincre, aucune peur ni angoisse, simplement faire ce qui doit être fait, un travail, ni agréable, ni désagréable. Le char s'avance sur une longue avenue, assez large, entourée de ruines, il n'y a ni arbres ni fleurs. Lorsque nous arrivons à certains carrefours, des voltigeurs invisibles (on n'aperçoit que des ombres ) nous font exploser. Cela se passe sans souffrance excessive, simplement, nous sommes annihilés dans un éclat de lumière blanche (pas très lumineux ), voyant venir la mort et ayant pleinement conscience de mourir. Après chaque mort, nous nous retrouvons à notre point de départ, à l'entrée de la ville, et nous refaisons sans hâte le chemin parcouru. Lorsque nous arrivons à un carrefour ou nous avons été tués antérieurement, je tire au canon sur l'endroit ou doivent se tenir les voltigeurs, ceux ci sont annihilés, et nous poursuivons jusqu'au carrefour suivant où nous sommes à nouveau tués etc. etc. Après un certain nombre de morts (un grand nombre mais je ne saurais dire combien), nous arrivons au seul bâtiment intact de la ville, je "sais" que c'est l'endroit où est tombé la bombe. Je reconnais la maison, il s'agit de la maison maternelle. Je pénètre seul dans cette maison (je ne pourrais la décrire extérieurement sinon par le fait qu'elle ne semble pas très grande, elle est cubique, sans ouvertures autres que la porte, possède un étage, un toit à quatre pans, elle est solitaire, grisâtre, entourée de rues des quatre côtés, on y accède par quelques marches. Je pénètre dans un vestibule très éclairé, ma mère m'attend, mais je ne la vois pas. Elle ne dit rien, m'indique de la main droite la pièce où est tombée la bombe, celle ci est à gauche du vestibule. C'est la pièce où je suis né. Je pénètre dans la pièce, elle est nue excepté un matelas de paille, couvert de toile grise et blanche, posé par terre et une ampoule nue allumée, très forte, les murs sont blancs, sans ornements. Le but est atteint, la mission remplie. Je sors de la maison, le char a disparu, je sais que je vais être récompensé, j'attend... Un temps après, je suis transporté par air (par un moyen non mécanique, sans voler, juste "porté") et déposé à l'entrée de ce que je pense être une ferme. Celle-ci doit être située dans un pays plutôt nordique (Prusse orientale, Pologne ), peut-être le même pays que la ville, je ne sais pas. Elle est constituée de trois bâtiments formant un grand rectangle ouvert vers l'est, sud-est. Les bâtiments sont bas, très allongés, de couleur plutôt ocre, il y a des différences de ton sur les murs, cela va du jaune orangé à la vieille brique, les toits sont bruns plus foncés, probablement en tuiles, tout est très propre. Il y a beaucoup de pièces, avec des fenêtres à petits carreaux (6), pas très grandes, comme dans un pays au climat rude. Les portes et les huisseries sont en vieux chêne massif non peint, les portes étroites n'ont qu'un seul battant. Toutes les portes et les fenêtres sont fermées, il n'y a pas de volets aux fenêtres. Toutes les pièces communiquent avec la cour de la ferme, mais ne semblent pas communiquer entre elles. Par ailleurs, elles ne semblent pas avoir d'ouvertures autres que celles qui donnent sur la cour. S'il fallait la dater, je dirais qu'elle a été construite au 17ème siècle. Il n'y a pas de fumée, on ne voit pas de cheminées, s'il y en a, elles sont sur le coté extérieur de la ferme, lequel n'a pas l'air de posséder d'issues. Il y a probablement des gens à l'intérieur, mais on ne voit personne. La cour, très propre, est en terre battue. Elle semble immense, je dirais qu'elle mesure une cinquantaine de mètres de large sur cent de long. Bien que ce soit une ferme, il n'y a ni hangars, ni animaux visibles, ni outils aratoires. Elle me fait penser à une ferme de templiers ou de chevaliers teutoniques, car il y a quelque chose de militaire dans son organisation, le bâtiment qui "ferme" le rectangle bien que semblable dans son aspect à ceux qui longent les côtés semble être celui du commandement. Toutefois, il n'y a pas de chapelle, les gens qui l'habitent ne sont pas des moines soldats, d'ailleurs, il doit y avoir des femmes, je ne crois pas cependant qu'il y ait des enfants, rien que des adultes, plutôt jeunes (je dirais vingt-cinq à trente ans bien qu'il puisse y avoir des "anciens"). Ce sont des gens qui remplissent leur tâche, sans récrimination, ni vain désir, simplement ils font leur devoir, un devoir accepté, sinon choisi. Le temps est beau, le ciel bleu très clair, avec un peu de brume dans le lointain, c'est plutôt le matin, il me semble qu'il y a de la rosée. Le soleil n'est pas encore levé car je ne sens pas sa chaleur, il doit être dans mon dos, sur la gauche. En fait, ce doit être le début de l'Automne. La ferme semble être au cœur d'une forêt très profonde. Il y a des bois à l'entour, mais je ne les distingue pas, pas plus que les champs qui entourent la ferme et la séparent des bois. Le paysage est plutôt vallonné mais avec des collines de très faible hauteur, le regard porte au loin. Ce qui me fait penser à l'Automne est le fait que les champs qui entourent la ferme sont fraîchement retournés (en fait, je ne vois pas au-delà des bâtiments, mais je le sais, je sens l'odeur de terre humide et la présence de la forêt). Quelqu'un m'attend au milieu de la cour, on dirait un laquais, bien que son attitude ne soit pas servile, il semble remplir cette tache parmi d'autres plus importantes, il m'attend uniquement pour me guider. Il est vêtu de brun, avec une veste à basques, une culotte, des bas en coton blanc et des chaussures en cuir marron à bouts carrés comportant une boucle de métal poli ou d'argent. Le tout est de mise assez simple. Il y a des boutons sur sa veste, je ne les vois pas, mais je sais qu'ils sont beaux, je crois qu'ils sont comme les boucles de chaussure en métal poli ou en argent. Il porte une perruque blanche poudrée, mais simple, sans boucles ni fioritures, juste un catogan. Lorsque j'arrive face à lui, au milieu de la cour, de la main gauche, sans un mot, il m'indique le bâtiment de droite, me précède, m'ouvre la porte, me fait entrer dans une petite pièce puis referme la porte derrière moi, il n'entre pas dans le bâtiment. La pièce dans laquelle je pénètre est plutôt grande, elle doit faire 4 mètres sur 8, le plafond est bas. Elle est sombre, mais ni froide, ni hostile, le seul éclairage est une fenêtre carrée à petits carreaux relativement petite, et l'unique porte est fermée. Il n'y a qu'un seul meuble, une grande table de ferme en vieux chêne massif. Cette table assez large (environ un mètre cinquante sur cinq) est appuyée contre le mur emplissant l'espace entre la porte et la fenêtre. Je vais jusqu'au mur du fond qui ne possède pas d'ouverture et j'attends debout face à la porte, tournant le dos à un grande cheminée non allumée. Je suis encore vêtu de mes vêtements de combat, et ceux-ci ne sont pas très propres. Au bout de quelques instants, la porte s'ouvre et une Dame pénètre dans la pièce sans un mot. Elle est vêtue d'une robe à capuche très simple couleur de coton non traité, la capuche cache Son visage. Elle est de taille plutôt moyenne. Elle fait le tour de la table, passe devant moi sans un mot et arrivée devant la fenêtre, Se retourne et me "REGARDE"... Je ne peux voir Son visage, car il est nimbé d'une lumière surnaturelle, resplendissante. A posteriori, je dirais que cette lumière devait être celle du Christ en gloire ou celle que Moïse a vue sur le Sinaï. Je me sens un peu honteux, car ma combinaison grise est tachée de cambouis et de sueur comme autant de péchés. A l'instant ou Elle "me" regarde, je "sens", je "sais" que je suis "reconnu et aimé", d'un amour Unique, Eternel et Immuable, non pas un amour terrestre et charnel transitoire, mais un Amour Divin Absolu dont je doute que nul être vivant soit capable d'en donner de tel. Je me sens comme un enfant qui reconnaît enfin sa mère disparue, un amant qui retrouve son amie depuis longtemps éloignée, Elle est pour moi La Mère de tous les vivants, la Terre nourricière, la Grande Déesse Blanche, la Shakti, l'expression féminine du pouvoir Divin, Isis voilée et infiniment vivante qui me délivre un secret en souriant... Mais
Son Amour est également personnel, Elle "me" connaît, Elle sait tout de moi,
de mes peines, de mes soucis, de mes faiblesses, de mes fautes, et tout est
accepté et aimé comme tel, sans aucune restriction. Je La révère et je L'adore. En fait, je suis tellement imbibé, transporté d'amour pour Elle et par Elle que je pense en mourir, c'est plus que je ne puis en supporter sans être annihilé, fondu dans cet amour unique, immense, ineffable. Je sais cependant que je ne suis pas le seul à être aimé de la sorte, car Elle aime de la même façon tout ce qui vit sur terre, passionnément, avec indulgence et compassion pour les souffrances des créatures dont Elle est responsable. A cet instant je m'éveille dans mon lit, je suis assis en tailleur, inondé de sueur, frissonnant, les mains jointes, mon âme et mon corps ressentent encore pleinement, totalement, la chaleur de cet amour inexprimable. Je me sens extraordinairement gratifié, chaque "atome" de mon corps, chaque "parcelle" de mon esprit ont été "vivifiés". Il faut plusieurs minutes avant que tout ne redevienne normal et que ce sentiment extraordinaire ne se transforme en simple quiétude, en plénitude... Ce
rêve est tellement réel, présent, qu'aujourd'hui encore il reste vivant en
moi comme s'il m'était advenu dans les minutes précédentes. |
![]() "La poussée vers le haut", De la terre sortent les arbres.
L'homme de bien parcoure les terres qui lui sont familières. Longue, longue est la route… |
Quelques Clés: C'est bien entendu une expérience personnelle inexprimable, intransmissible. D'ailleurs en relisant ces lignes je ne perçois que faiblement l'impression incroyable qu'a laissé en moi ce message oniro-physique impressionnant et un peu spécial... Et surtout, après avoir réfléchi sur la question, mon mental a changé, mes points de vues ont été bouleversés, j'ai vu le monde d'un autre œil.
Mais voici quelques éclaircissement sur les symboles ésotériques qui m'ont
submergé. L'Enjeu Karma.
Samsara, les cycles de renaissance. Les
aides.
Initiation.
Communication verticale, Connaissance directe.
Symboles divers |
Tend bien la corde de l'Arc de l'Esprit,
Pointe la flèche du Cœur
Au centre du Mental,
La cible atteinte...
Le Secret éclate !
LEGENDE ...
Année après année, Suivant en cela son immuable destinée, |
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Nuage Fou, Ether,
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Message à Nuage Fou.
Nb: du simple point de vue psychologique, ceci veut dire que je dois accepter de faire des erreurs, que je suis faillible, que toute faille doit être "acceptée" et rectifiée pour que mon intégrité reste préservée autour de son "point d'équilibre".