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Terre, la voie du travail et de la compréhension, acharnement...

MYSTERE de la TERRE

Poussière tu es, poussière tu redeviens, vit la vie au maximum, avance dans l'instant ! Ne perd pas de temps !

Nous sommes si attachés à la Terre, que nous en accumulons les possessions.
Bien trop souvent au détriment d'autrui ou de notre environnement.
A force de vivre sans cesse dans le Futur ou le regret du Passé,
nous en oublions complètement de vivre le jour Présent !...
Le Passé, cependant est clos, le regret n'y change rien.
Et tout Futur a une fin prévisible, le retour à la Terre.

REVE ESOTERIQUE.

Nice, 1965, le soir au seuil de l'endormissement.

Un lieu indéfini, n'appartenant sans doute pas à ce monde sensible.
Une vaste plaine sous un ciel nocturne, clair mais sans lune ni étoiles.
Ni arbres, ni fleurs, aucune herbe, rien que la Terre nue...
Au centre de la plaine, un volcan rougeoyant crache des étincelles.

Aussi loin que porte le regard, il n'y a que la plaine infinie, nue, ni herbe ni plantes, pas un arbre, aucun animal ne la hante.

Des quatre orients, de longues théories ininterrompues de personnes, habillées de grossière toile brune, cheminent pieds nus, lentement, vers le volcan.

Elles ont l'air indifférentes au sort qui les attend, ni heureuses, ni tristes, simplement, elles avancent sans hâte.

Personne ne les guide, elles savent où aller.

Au pied du volcan elles empruntent un des quatre chemin de terre qui, serpentant en spirale sur les côtés de la montagne conique, les mènent jusqu'au sommet.

Au bord du cratère, une silhouette noire, un homme au yeux de braise, couvert d'un manteau bleu et noir, la capuche relevée sur la tête, énonce des prières inaudibles et des imprécations.

Arrivés au sommet, les gens descendent lentement dans le cratère, guidés par le Thaumaturge..

Ils en ressortent sous la forme d'étincelles qui s'envolent en tournoyant vers le ciel... Des corbeaux noirs, planant autour du cratère, les attendent pour les emporter...

Je m'endors...
Je sais qui est le shaman, qui sont les gens et ce que font les corbeaux.

Le Yi-King interrogé à ce sujet a donné l'Hexagramme N°40, Ko :
"Libération", la fin des difficultés, la délivrance.
En voici l'interprétation spirituelle:
Psychiquement ou physiquement, vous avez regardé la face blême de la mort.
Cette expérience qui vous a bouleversé est la voie vers une compréhension élargie des mécanismes fondamentaux de la vie.
Car sans vie, point de mort et sans mort il n'y a pas de vie.
Sachez toutefois faire preuve d'une grande humilité face à cette révélation.
Cela serait dangereux de faire preuve d'orgueil en l'occurrence.
Beaucoup plus tard, en un moment extrême de danger, d'angoisse et de doute,
j'ai aperçu "l'Ange Sombre de la Mort", Azrael.
Obscurité, mains et visages ténébreux,
Habillé de soie, le corps vêtu de blanc, ceint de bleu foncé, il était enveloppé d'une cape rouge à l'extérieur et bleu noir à l'intérieur.
Il s'est assit une nuit, familièrement, sur le bord de mon lit et me dit:
"Il faut que cela change !"
Le Yi-King interrogé m'a donné l'hexagramme N° 21 : Pi, la Grâce,
La seule ligne changeante donne ceci :
Conseil, vous êtes face à de puissants adversaires,
soyez dur comme l'acier, persévérez,
vous finirez par obtenir gain de cause.
Rêve intemporel 1965
Vacuité...
Dans la noirceur glacée du néant,
dans la terrifiante nudité du vide,
mon âme, inquiète, erre éperdument.
Elle demeure, seule, désolée et rigide.
Je me suis oublié quelque part,
dans l’obscurité absolue du temps,
et ne puis me retrouver nulle part.

Depuis, je ne vis plus, j’hésite, j'attends.
Je ressent pourtant quelque chose,
mais il faut que je marque une pause.
En retournant sur la route suivie,
je n’aperçois au loin que la nuit.
Il faut pourtant bien que j’existe,
"Je" est là, c’est déjà une piste.
En cherchant bien je trouverai !
Mon "Il" a disparu au milieu de l’été.
De clair tout devint subitement noir.
Le plein jour est devenu soir.
Et depuis, dans l’ombre immense,
je doute, je crois, je pense.

Cela ne fait rien, j’attendrai encore.
Je suis bien sûr qu’avec un peu d’effort,
quelque point marquera la fin de mes doutes.
Il faut seulement que je trouve la route...

La lumière est éternelle pour celui qui l'a trouvée...

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La clef de l'Air... Pousse la chevillette !

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Message à Nuage Fou.

Nb: du simple point de vue psychologique, ce message de l'inconscient m'autorise à croire à la survie de mon être psychique, ce qui préserve mon individualité de l'angoisse de l'éventualité de sa disparition.