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Cosmogonie, Métaphysique, Théogonie,
Nuage Fou, Ether, Feu, Terre, Air.

Les ondes animent le monde physique, mais aussi celui des sentiments et des émotions.

MYSTERE de l'EAU

La gardienne est redoutable pour qui se laisse entraîner par ses émotions, il faut impérativement apprendre à séparer Amour et Désir.

"UNE",
Au nombre
Des voies directes
Pour atteindre le Divin,
Le Sexe aussi, est un chemin.
Remplace par "Joie", la jouissance,
Par "Pureté", le désir et la concupiscence,
Par "Amour", la convoitise et la lascivité.
Et bannit de tes sens frénésie et avidité.
Maîtrise ta passion et ta sensualité,
Rencontre l'autre à "égalité",
Dès lors, Un & Un
seront Un
Avec
"UN"

HIEROGAMIE ONIRIQUE...
(un rêve d'union esoterotico-mystique)

Avertissement : la hiérogamie est la rencontre érotique mystique, le mariage symbolique, entre l'humain et la divinité (les hindous disent l'union du joyau (lingam) et du lotus (yoni)).
Ne voyez dans ce récit aucune lubricité, ni lascivité, ni vain désir de possession, ni même d'amour humain, juste le langage harmonique, accordé, ajusté, des corps, "L'Essence du Sexe", éminemment tendre, présente, chaleureuse, vivante, gratifiante, exigeante aussi, tels qu'ont dû la vivre Adam et Eve, encore innocents dans le jardin d'Eden.

...Aix en Provence, une tiède nuit du printemps 1998, trois heures vingt-huit le matin.

Un endroit isolé, désertique, des dunes de sable d'or.
Il fait beau et le temps est doux, la mer, invisible, est proche.
C'est l'après-midi, probablement la troisième heure.

Un petit bâtiment carré, entièrement blanc, dans le creux d'une dune qui limite l'horizon.
Le toit en est plat avec des rebords en forme de petits murets verticaux comme on en trouve sous les tropiques. Il est constitué d'une galerie avec de part et d'autre des magasins et des bureaux, tous vides et clots. L'unique entrée est fermée par un rideau de grosses mailles métalliques.

Je suis seul dans une pièce blanche, assez grande, assis devant un bureau métallique gris-vert, vide à l'exception d'un sous-main en cuir noir, devant moi une armoire métallique de même couleur, également vide, à ma gauche une fenêtre ouverte (la seule je crois de tout le bâtiment) dont la lumière est tamisée par des volets mi-clos, à ma droite, au fond, une porte.

Je n'ai comme vêtement qu'un caleçon de coton blanc.
Nb: Mon double onirique semble mûr, mais plus jeune (28, 35 ans), bronzé et en bonne santé...

A quelques mètres, presque devant la fenêtre, une très jeune fille est étendue sur le ventre, à même le sable d'or, la tête posée sur ses avants-bras croisés.
J'aperçois des pieds menus et blancs prolongés par d'interminables jambes fuselées, deux jolies petites fesses en pommes, une taille extrêmement fine qui en accentue les rondeurs, prolongée par un dos large, lisse et très cambré.
Des épaules rondes et fermes supportent une nuque longue, souple, délicate.
Je n'aperçois pas son visage, tourné du côté gauche, rien que des cheveux blonds, répandus sur ses bras, reflétant intensément le soleil.
Elle est à peine couverte par un mini deux-pièces jaune or, la culotte nouée bas sur les hanches, par de fins rubans, le haut lié de façon identique dans le dos et derrière la nuque.

Elle est blonde, souple, dense, chaude et dorée, elle semble dormir profondément.

Je continue à travailler un temps indéfini (je ne sais trop à quoi, mais je suis très absorbé).

Soudain, la porte s'ouvre (toute seule je pense).
La naïade apparaît, immobile sur le seuil, couverte uniquement de son maillot, minuscule triangle de toile couvrant à peine son pubis, elle ne porte plus de soutien gorge.

Elle paraît avoir quinze ou seize ans au plus et n'est pas très grande, cinq pieds au maximum.
Elle est... "divine"... "étrange", la beauté et la séduction faites chair, son corps doré, ses membres sont d'un extrême finesse.

Son visage, sans aucun artifice, est nimbé par la lumière de ses cheveux d'or, coupés au carré à hauteur du menton, de forme triangulaire et très volontaire.
Son front, large et haut, est délicatement bombé comme celui d'une enfant, sans aucun frein au niveau des arcades.
Son nez, petit, étroit et fin, pointe légèrement en l'air de façon très mutine.
Ses yeux en amandes, peu enfoncés, larges et grand ouverts, ne semblent par contre aucunement appartenir à une enfant. Leur couleur est gris vert de Méditerranée durant une tempête d'hiver, ils irradient la pièce de leur volonté irréfragable tout en gardant un complet éclat d'innocence.
Ourlés de délicates paupières aux cils brun doré, denses, très fournis, ils sont soulignés par deux pommettes hautes, un peu écartées et très légèrement marquées.
Ses sourcils forment un arc plus sombre, effilé, bien dessiné, remontant légèrement vers les tempes.
Ses seins somptueux, admirables, d'un or légèrement plus pâle que le reste, sont volumineux, presque trop pour un corps si menu. On croirait des obus sur le point d'éclater tant ils pointent orgueilleusement vers moi, les fleurs de leurs aréoles cuivrées et de leur tétons gonflés de vie.

Une cicatrice immense, contrastant avec le reste de sa peau, traverse son omoplate gauche et revient en arc de cercle, sillonnant tout le flanc, jusque sous sa poitrine.

(Je pense, je sais intuitivement, qu'on lui a ôté le cœur pour la rendre immortelle, et que son sang a été remplacé de la "sève de vie", de l'or vivant liquide).

Son torse est large, son ventre plat, sa taille mince et ses hanches étroites. Ses attaches sont déliées, fines, délicates.
Elle a de longues jambes immenses, sveltes, admirables, mais fortement musclées comme le sont aussi ses bras, ses épaules.

Si elle n'avait ces seins, magnétiques, orgueilleux, on penserait plutôt à un Ganymède androgyne qu'à une jeune fille, en tous cas pas à une "femme".

Mais elle est excessivement féminine, tout en ayant l'air d'un garçon manqué en pleine adolescence. De fait, elle donne l'apparence d'une athlète de haut niveau, sans une once de gras, toute en muscles longs, lisses, harmonieux, sans nœuds ni protubérances disgracieuses.
Sa peau dorée est lumineuse comme si elle avait été frotté d'huile d'or phosphorescente.
Ses mouvements sont la grâce incarnée, mais il se dégage d'elle autant de force, de dureté, de puissance, que d'une bombe de gros calibre.

Elle est émouvante comme l'aube attendue d'un jour d'été après une nuit d'amour, magnifique comme Lilith précédant Eve auprès d'Adam, aux premiers temps du paradis...

Du pas de la porte, elle me regarde attentivement, portant, telle une reine, l'impudicité provocante de sa jeunesse apparente.

Je crois, je pense, je sais, sans doute à cause de son immortalité, de son corps androgyne, qu'elle est Ondine, l'impérieuse, l'indomptable, "Princesse des Elfes Blancs", dont le nom est "Mystère" et le prénom "Fleur d'Or".

Je suis sûr qu'elle vit d'amour, d'eau fraîche et de l'air du temps.

Son examen minutieux achevé, elle avance tranquillement dans la pièce, sans un mot, me fixant de ses yeux verts, défait l'un après l'autre, de ses mains menues, les nœuds de son maillot, le laissant choir sur le sol dans la foulée, enjambe souplement le bureau, s'assied gracieusement devant moi, pose ses petites mains à plat derrière elle, un peu inclinée en arrière, les jambes à peine écartées. Ses pieds gracieux posés de part et d'autre sur mes cuisses, délicatement cambrés, portent à hauteur de mes yeux deux charmants genoux lisses et ronds, effleurant mes joues.

Elle me toise candidement, le visage interrogatif légèrement penché sur la droite.

Elle offre de la sorte à mon regard ébahi, un sexe-fleur impubère, blanc de neige, lumineux, nacré, presque translucide, et légèrement humide, comme si les perles de la rosée du matin était restées dessus.
Il étincelle comme un Diamant-Vajra blanc-bleu, pur et sans défaut, au fond du puits d'or formé par des jambes délicates et un ventre parfait, marqué de trois mignons petits plis, orné d'un nombril adorable, délicatement ourlé, où brillent encore quelques grains de sable.

Redressant la tête, ses yeux vert plongent, sans pudeur, mais sans effronterie aucune, droit dans les miens. Elle dit sur un ton malicieux et grave à la fois :
"C'est Cadeau ! Je suis la sœur de X....."

Je demeure un instant abasourdi, fasciné par le blanc chatoiement du pubis, contrastant avec le brun doré de son ventre surmonté par les globes irréels de ses seins, dont la peau fine, tendue à se rompre, translucide, laisse deviner la marbrure de veines d'or qui pulsent au rythme du sang qui me bat les tempes.

L'éclat blanc irisé qui émane du creux intime et la luminescence blanc bleutée qui irradie de sa fleur encore close, au fond du puit d'amour formé par ses cuisses musclées, m'hypnotisent, me subjuguent, totalement.

Elle exhale une odeur enivrante, entêtante, opiacée, qui fait chavirer mon âme et mon corps.

Très ému, intrigué, je me penche, frôlant des joues l'intérieur de cuisses soyeuses qui, suave caresse, font mine de résister, je goûte avec délice, tendresse et respect, le joyau scintillant de sa féminité, le creux exquis, fondant, de sa délicate intimité...
Douceur de velours, consistance de pêche blanche. Elle est fraîche comme une claire source de montagne, odorante de bruyère, de fougères, de thym et de menthe poivrée, goûteuse de candi et d'alcools de fruits...

Dévotion...

Elle accepte l'hommage gracieusement, avec plaisir mais sans frémir, comme étant un dû naturel à la princesse ondine qu'elle est.

Elle relève alors doucement ma tête, taquine mon visage de ses cheveux d'or fin, goûte ses fragrances délicatement sur mes lèvres, baiser léger de fée, apaise de ses mains fraîches et câlines mes sens enfiévrés.

Puis, d'un mouvement preste de ses pieds menus elle fait glisser à terre mon unique vêtement.

Lors, frottant langoureusement, tout son corps contre le mien, elle se coule au ralenti dans mes bras qui l'accueillent, empalant lentement..., lentement..., voluptueusement..., son sexe torride, doux comme du pashmina, aussi velouté qu'un fruit mûr, sur le mien qui l'attend avide, impatient, bandé à se rompre comme l'arc de Krishna le conducteur du char, dressé et gonflé de sève tel Yggdrasil, l'arbre qui soutient les neufs mondes…
Souffrance joyeuse et sublime...

Mes sens s'écroulent dans un abîme de sensations vertigineuses, le temps s'étire, infini, douloureux, puis s'arrête quand, une fois le lingam tout entier absorbé dans le fourreau chaleureux du yoni, le gland distendu, exacerbé par un plaisir insoutenable, bute contre le fond tiède et tendre de son ventre onctueux en atteignant sa fleur secrète...

Ses yeux toujours fixés sur les miens deviennent vert profond, comme des lacs de montagne, couleur de l'insondable que reflètent ses pupilles dilatées. Miroir de mon âme, ils aspirent ma volonté, attisent, décuplent, mon désir d'elle…

Alors, enfouissant affectueusement sa tête dans mon cou, elle écrase sa poitrine contre la mienne, enserrant mon buste de toute la puissance de ses bras, appuie ses jambes nerveuses, denses, fermement contre mon dos, ses pieds menus me forçant plus avant dans l'intimité de son être.
Son yoni déjà écartelé se distend plus encore, et, tel une entité vivante, autonome, happe puissamment mon phallus plus haut dans le piège d'amour, projetant goulûment en elle les derniers restes du lingam encore dilaté par cet ultime effort, la corolle de sa fleur se resserre alors avec force sur le membre, l'emprisonnant solidement dans une étreinte incendiaire, l'empêchant ainsi de libérer ses humeurs.
Il réagit au lien avec vigueur, s'hypertrophie monstrueusement, douloureusement, dans le corps apparemment si frêle, au point que je crois qu'il l'emplit dans son entier, qu'il va transpercer la fleur sublime, cachée dans le secret de son être.

Son corps ondule insensiblement, cherche sa place, s'incruste délicatement, s'insinue confortablement telle une chatte ronronnante, dans le mien.

Sa taille est si fine que mes mains en font presque le tour. Son ventre, dur comme l'acier, est ardent comme un brasier de genêts en été. Sa peau, souple comme un cuir sans prix, est aussi moelleuse que la fourrure d'une zibeline. Ses seins, doux et tièdes comme deux colombes, battent doucement contre mon torse au rythme de mon cœur. Ses cuisses embrasent mon dos. Son haleine chaude, parfumée, grisante, envahit mes sens. Sa chevelure est l'effleurement d'un ange sur mon épaule....
Je brûle de son désir et du mien entrelacés.

Son être n'est plus qu'une douce, mais intense, insistante caresse, éminemment sensuelle et voluptueuse sur mon corps devenu intégralement sexe...
Mes sens égarés sont engloutis dans un monde de couleurs flamboyantes, d'impressions extravagantes...

Elle engage alors le rite amoureux, immobile, à l'aide des seuls mouvements internes, réguliers, harmonieux, de son yoni, chaud, intime, sensuel, entourant mon lingam exalté par cet étroit contact de la vigueur d'un étau, soudé indissolublement au moindre repli de son sexe, pénétrant le mien de ses muscles puissants.
Je suis son sexe, elle est le mien...

Elle nous emmène ainsi tous deux lentement, sur un rythme doux mais passionné, cadencé par le va et vient enjôleur, envoûtant, de son ventre brûlant soudé au mien, qui, embrasé par un feu aussi vif, vibre d'allégresse, elle nous conduit donc, avec une délicatesse infinie, une tendresse impensable, vers l'extase suprême, d'une volupté extrême, indicible, inexprimable, aussi silencieuse qu'elle est intense, d'une violence telle qu'elle me laisse pantelant...

Un temps de folie…
Nos esprits insensés, délirants, unis d'un même élan, dansent un "instant arrêté" dans les étoiles en compagnie de Shiva le maître du ballet cosmique…
Nos sexes, nos esprits, nos corps, intimement liés, sont joints, scellés l'un à l'autre, communiant l'un par l'autre, l'un dans l'autre, dissous ensembles au sein de la mélodie de la vie, harmonieusement unis en une seule entité avec l'univers...

Je la prends, Elle m'accepte, Je l'accepte, Elle me prend... Union Mystique... Joie...

Un temps de grâce...
Puis... après ce moment d'absolu, d'infini, de fusion, relevant son visage tout contre le mien, elle me considère gravement de ses yeux soudain devenus vert liquide presque blanc couleur de nuages, et, d'un mouvement intime, délivre d'un coup mon phallus de l'étau magique qui l'enserre, le reprend, le presse, le relâche. Ses muscles, imprimant au lingam un violent mouvement d'aspiration, rythmé en vagues successives, vers le secret du secret de sa chair, libèrent brutalement un flot qui jaillit avec force du fond de mon être, bouillonnant, impétueux, se répandant en elle comme un fleuve sortant hors du lit, remplissant les moindres cavités de son corps exigeant.

Elle gémit faiblement sous le choc, ferme les yeux et ondoie telle une sirène empalée sur l'arbre de vie. Son yoni, exigeant, appelle de ses mouvements frénétiques la moindre goutte résiduelle du liquide vital, aidé par les spasme incoercibles, effrénés, de mon ventre qui ne m'appartiens plus…
Je meurs... mon être est consommé, consumé...

Au même instant je me réveille à demi, brusquement, épuisé, étourdi par la violence des impressions subies, je sens, je suis mon sexe, brûlant, douloureux, prêt à éclater... Il explose avec force répandant à profusion sur mon ventre, ma poitrine, une semence chaude dense et odorante.

Je chavire, emporté par un sentiment de volupté absolue, de chaleur incroyable, de jouissance sublime, qui m'envahit le corps et l'esprit, immédiatement suivi d'une merveilleuse sensation de plénitude, de paix, de quiétude, de repos...
Irréalité...

Je me rendors aussitôt, épuisé, apaisé.

Dans mon sommeil retrouvé, elle est toujours là, légère comme une plume d'eider au moment de la couvée, détendue, reposée, lovée-blottie, presque endormie dans mes bras. La tête posée sur mon épaule, le visage enfoui dans mon cou, le corps abandonné contre le mien, alanguie telle une courtisane rassasiée. Ses mains fraîches, amicales, caressent agréablement ma nuque, les miennes, aimantes, palpent avec douceur tout son être.

Elle exhale maintenant des senteurs fraîches, de lavande, de cèdre du liban, de citron vert, de fleurs printanières...

Son esprit, plein de curiosité, circule délicatement, tel une subtile brise marine, dans les méandres du mien.
Je lui plais, elle me plaît, elle le sait...
Soudain, elle sourie malicieusement en mon âme, y incorporant sa fraîcheur candide et y engendrant un sentiment d'intime complicité, de joie enfantine, d'intense appétit vital…

Je regarde... une enfant "elfe-fée", déesse amoureuse et sans cœur, qui a peut-être plus de dix milles ans, qui a usé des centaines de vies en échange de merveilleux instants de félicité, émouvante, fragile comme un cristal de bohème, belle comme Iris, la messagère des dieux au voile d'arc-en-ciel ! Sa peau dorée est devenue translucide comme l'était son sexe au début de notre rencontre, ses cheveux soyeux autour de son visage lui confèrent une auréole d'innocence…

Une tendresse immense, une reconnaissance infinie, physique, palpable, m'emplit à satiété d'amitié amoureuse envers elle…

Sans mot dire, à fur et à mesure qu'augmentent ma tendresse et ma reconnaissance, son corps s'allège, se dissous, se fond, s'incorpore en moi, en douceur, comme un souffle léger, par une étreinte de plus en plus profonde, progressivement, insensiblement. Il ne reste au final que deux yeux immenses devenus vert tendre, presque transparents, qui me dévisagent intensément. "Fleur d'or, fille du Mystère" les ferme et disparaît intégralement mêlée en moi, enlacée étroitement à mes pensées, à mon souffle, à ma vie terrestre, à mon coeur que je lui offre volontiers pour remplacer le sien …

Je crois que l'échange est profitable, un instant d'extase quasi mystique vaut bien mille ans de vie, les seuls mots qu'elle a prononcés sont justes et véridiques:
"C'est Cadeau!"...

De la joie pure, un cadeau de la vie à la vie, comme dans les rituels érotiques tantriques, un moment de communion intime et intense avec la "Shakti" parèdre des dieux, Mère de tout ce qui vit, reflet féminin du pouvoir divin infini…

J'ai le sentiment profond, absolu, que Gaïa la Grande Déesse Mère m'a donné une de ses émanations spirituelles, une "Fille Fleur Incube", en échange de mon cœur, en partage pour le temps qui me reste à vivre…

Et cela est équitable !

Ayant interrogé le Y-King à propos de ce message pour le moins original
Il m'a donné en réponse l'hexagramme N° 28 : "Ta Kouo",
"la Prépondérance du Grand", le Lac agité par le vent.

En voici à peu près l'interprétation spirituelle :
N'ayez pas peur d'agir seul.
Au coeur du spirituel, le corps est un moyen d'accès à la connaissance.
Il ne faut surtout pas le négliger.
C'est le chemin du yoga, du tantra, des arts martiaux.

Je dois dire que le sexe n'est pas ma préoccupation première. (En fait  vu mon âge, ma libido est plutôt affaiblie! Plus jeune, comme pour tous les mâles du genre, c'était une autre histoire!)
Par ailleurs, si j'ai eu trois ou quatre rêves érotiques dans ma vie (contre des dizaines sur d'autres sujets) dans mon rêve érotique le plus fou, je me trouvais sur le toit d'un ascensceur (?) en compagnie d'une (très!) jolie jeune femme (totalement inconnue?) brune aux yeux bleus, lui expliquant ma théorie personnelle de la formation du cosmos. Elle était vêtue d'une robe rouge très simple. Blottie dans mes bras, elle semblait m'écouter attentivement, lorsque soudain elle me dit "c'est fantastique! " tout en me fermant la bouche d'un baiser passioné.
L'ascenseur à ce moment se mit à monter, je sourie encore de mon manque de compréhension...;-)

Quelques Clés :

Il s'agit bien entendu d'une expérience personnelle intraduisible avec des mots, d'ailleurs en relisant ces lignes je ne perçois que faiblement l'impression extraordinaire qu'a laissé en moi ce message oniro-physique impressionnant et un peu spécial...
Et surtout, après avoir longuement réfléchi sur la question, les significations profondes du message, mon mental a changé, mes points de vues ont été bouleversés, j'ai vu le monde d'un autre œil.

Mais voici quelques éclaircissement sur les nombreux symboles ésotériques qui m'ont submergé.

Les lieux symboliques.
Château (la galerie, un lieu fermé, protégé), lieu de maîtrise, symbole de montagne (même s'il est dans une cuvette de sable, celui-ci est d'or).
Grotte (le bureau, lieu sombre au cœur du château), lieu de révélation, d'apparition.
La cuvette de dunes est en or, c'est une (grande) coupe révélatrice de secrets.
Isolé du monde extérieur, le lieu est une île, symbole de mystères et de refuge.

L'Or est la révélation d'un mystère.
L'Or des dieux, connaissance sacrée, symbole du soleil, de la vie.
Fleur d'Or est une dryade, divinité mineure habitant les sources, fleuves et rivières, détenant la connaissance, le savoir de la vie.
Ondine dorée, sable d'or, vêtements jaune solaire tout est solaire sauf le blanc, signe de pureté ou de mysticisme, du bâtiment, de la pièce et le gris vert des meubles.
Sang de vie, or liquide, sang divin.

Symboles révélateurs.
Le Calice de vie, le Vase d'amour, la Coupe de révélation, de la connaissance, de la vie véritable, initiation sexuelle tantrique, par la maîtrise des sens.
Fleur à cinq pétales, synonyme de révélation, ouverture sur le secret, le bouton de la rose qui éclôt.
Le Diamant-Vajra Joyau, symbole de la révélation ultime, de l'Ineffable.
Les perles sur le diamant, révélatrices de secrets.

Initiations.
Le Vert initiatique à différends degrés, les yeux changeants du messager.
Initiation de l'Eau, des Ondes.
Ondine, les mystères de l'eau, source de vie, source des émotions.
Communication verticale.
Iris messagère des dieux, pendant féminin d'Hermès le maître des secrets.
Le voile est levé sur le joyau (même si ça n'est qu'un bikini), le messager divin se présente nu comme la vérité, son visage n'est pas masqué par des artifices. Il porte les signes d'immortalité qui le révèlent, la cicatrice, l'auréole, le "sang de vie".
Les yeux, l'œil, miroir révélateur des secrets de l'âme...

Vie éternelle.
Vie, jeunesse éternelle (mon double ethérique reste jeune).
Liqueurs sacrées, ambroisie, symboles, dispensatrices de vie éternelle.
La révélation en échange du cœur, de la vie.
Le temps arrêté durant la hiérogamie.
Mort et Renaissance, pour apprendre, il faut mourir à soi avant de renaître.

Masculin / Féminin.
L'androgynie de Ganymède l'échanson des dieux qui verse l'ambroisie sur le mont Olympe. Le messager ressemble à un androgyne (quoique hyper féminine), c'est elle qui me conduit sur la voie et garde toujours la maîtrise, d'elle et des événements, elle tient le rôle traditionnel de l'homme, c'est pour cela que la danseuse ci-dessous tient un lingam d'une main et une rose de l'autre, (oui elle est un peu grassouillette, mais comme je dessine très mal, j'ai du m'adapter à ce que j'avais à ma disposition) mon double ne fait qu'apprendre.
Anima/Animus fusionnés, la réunion des moitiés perdues, séparées.
Union mystique (si, si) physique et spirituelle avec un messager divin (même si ce n'est qu'une elfe-dorée, une dryade/ondine, c'est un esprit de l'eau ce qui n'est pas si mal, elle vient de l'océan détenteur et origine des secrets vie).
Le Yoni et le Lingam maîtrisés, symboles importants de magie et d'initiation sexuelle dans le tantra (que je connais très mal), symboliquement, l'union de Shiva et de sa parèdre la Shakti.

Symboles divers.
Krishna/Vishnu le conducteur du char de l'âme, divin instructeur d'Arjuna, l'acte sans le désir des fruits...
Shiva maître des mondes, dieu supérieur, créateur/destructeur.
Danse cosmique avec les étoiles, fulgurance de couleurs.
L'arc tendu voie de l'esprit tendu vers la connaissance (la voie du Kyudo).
Yggdrasil le soutient des mondes nordique, qui maintient la vie, arrosé par la source de la connaissance.
Le nom X qu'elle m'a donné est numérologiquement équivalent à Femme, Magie sexuelle, Union, Amour et Karma. Il s'agit d'une soeur onirique.

NB: Chaque fois que je suis impressionné par un rêve ou une vision qui semble peu explicite, après avoir transcris le plus précisément possible le rêve ou la vision, j'écris un conte ou un poème. Ceci bien sûr sans aucune prétention littéraire, il s'agit simplement d'en tirer des images "parlantes" en synthétisant au maximum mes sentiments et mes impressions.

Lorsqu'un "Être", un "Paysage", un "Artefact", est "Beau",
d'une beauté qui n'est pas uniquement "matérielle",
pourquoi le désirer d'une passion exclusive ?
La concupiscence, la jalousie, l'envie,
sont des désastres de la vie !
La simple contemplation
de la beauté est déjà,
en soi, une "Joie".
"Regarde" bien,
tu "Es" alors
ce que tu
"Vois"

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L'Illumination de l'Amour éclaire toutes choses...

CONTE ESOTERIQUE :

Il était une fois...

Dans le pays fabuleux d'Avallon,
sur l'île mythique des sept merveilles,
au coeur du château isolé du Sud,
maître crapaud rêvait
oublié dans une grotte obscure,
au plus profond de l'ombre,
depuis la nuit du temps...

Ce n'était pas là un crapaud ordinaire,
mais un prince téméraire,
endormi par sortilège
d'une fée maléfique,
qu'en un moment d'erreur,
il avait offusquée...

Dans sa grande fureur,
la Mélusine offensée,
l'avait condamné à vivre
sous cette forme hideuse,
dans les ténèbres de l'éternité.

Vint à passer par là une Ondine dorée.
C'était une princesse Elfe-Fée.
Mystère était son nom
et Fleur d'Or son prénom.
Connaissant le sort malheureux
auquel le prince était voué.

Par enchantement,
héritage des mages d'antan,
elle pénétra dans le château endormi,
et descendit à la caverne de l'oubli.

D'un baiser magique,
ramena crapaud à la vie,
lui redonna forme humaine,
et, déployant ses ailes d'amour,
lui confia un secret étonnant,
puis l'emmena avec elle au royaume enchanté...
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*

La clef du pardon, humilité, compassion...

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La rose secrète dévoile en s'ouvrant la source lointaine...

Deux & Sept !
Louange, Amour & Gloire !
Bénie soit la Nostre Dame Blanche !
Victoire à la Lumière Resplendissante !
Gloire & Mercy à la Clarté Vivante de l'Aube Dorée qui illumine la voie !
Honneur & Révérence aux Maîtres visibles et invisibles !
Gloire & Louange aux Messagers du Haut Monde !

Soumission aux Principes Régisseurs !
Humilité, Vertu, Compassion !

Bénédiction ! Bénédiction ! Bénédiction !
Trois & Un !
Louange à Toi !

A tous Bénédiction, Paix et Salut !

 

Curieusement,
depuis ce moment,
je me surprend, parfois,
à croire à l'existence des fées...
La magie opère toujours, surtout celle de l'amour...

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Message à Nuage Fou
Clef suivante

Rappelle toi ami(e)! ce que tu désires est rarement ce que tu crois!
fouille bien au dedans de toi,
vérifie que l'objet, le but souhaité,
est issu d'une authentique volonté d'être plus et mieux,
et non de l'envie ou de la jalousie, ou encore de l'ambition égoïste.
Et quand auront été clairement distingués les tenants et les aboutissants,
alors seulement poursuis ton chemin vers tes objectifs,
en ayant la certitude de les atteindre!

NB: du simple point de vue psychologique, ce rêve indique que la part masculine et la part féminine de mon être se sont mutuellement acceptées, complétées et intégrées ;-)